Woodstock, légende ou désastre ?
15 au 18 août 1969
Les organisateurs attendaient 50 000 spectateurs, on en compte plus de 450 000 sur place pour ces « 3 jours de musique et de paix ».
L’idée du Woodstock Music and Art Fair ? Prouver l’importance, pour la jeunesse, de la musique underground. Pari réussi vu l’engouement provoqué par ce rassemblement hippy.
Les nouvelles tendances musicales étaient présentes : Carlos Santana, The Who, Joan Baez, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Joe Cocker…
Une désorganisation totale
Débordés par le nombre, les organisateurs ne font même plus payer les entrées. La ville de Bethel* est totalement inaccessible à
cause des embouteillages provoqués par la foule. Certains festivaliers ont abandonné leur voiture pour terminer le chemin à pied.
Des ravitaillements attendus
Des pluies torrentielles ont transformé les lieux en champ de boue. A cela s’ajoute le manque de toilettes et une pénurie alimentaire. Des hélicoptères vont effectuer des livraisons durant le weekend.
Malgré tout, l’événement se déroule pour l’instant sans problème. L’ambiance est calme et détendue. Alors profitons de la musique !
Un symbole de paix
Woodstock a rassemblé des jeunes et des artistes engagés qui souhaitent montrer qu’il est possible de vivre ensemble en paix. Or à ce moment-là, c’est la guerre du Vietnam, un conflit où beaucoup d’Américains meurent, à l’opposé de ce weekend de joie et de fête.
*Pour mieux comprendre :
Underground : d’avant-garde, nouveau.
Hippy : qui célèbre la non-violence et la liberté.
Bethel : en fait, le festival ne s’est pas tenu à Woodstock mais à Bethel, au Nord de New York.
Photo : Derek Redmond and Paul Campbell via wikimedia commons